C'est donc dans une aprés midi bien entamée que le réel départ de Lanzarote prend forme.
Aprés une courte navigation qui permet a certains de s'amariner dans la douceur, nous mouillons le soir à Puerto de Rosario, port de commerce, sur l'ile de Fuerteventura. Sans intérêts, nous décidons le lendemain matin de bonne heure d'aller lancer notre ancre quelques miles plus loin sur la côte sud-est de cette même ile.
A Las playtas la baignade dans une eau turquoise nous "ré-hydrate" après tout ces paysages désertiques . Après gonflement de l'annexe nous partons gouter aux spécialités locales. La panse bien remplie, tout l'équipage s'adonne à ses occupations post-prandiale à base de snorkelling, sieste et lecture.On ne peux s’empêcher de penser que c'est dans ces petits coins de paradis, la vie nomadique de bateau prend son sens, et non dans les marina, au confort relatif dans des endroits par toujours sympathiques.
Néanmoins la forte houle entrant dans cette baie, nous force à re-lancer notre ancre dans un mouillage mieux protégé un peu plus loin.
Les divers impératifs ( avion retour de Danielle et rassemblement Med-hermione) nous forcent a faire des choix.Soumis par notre capitaine, nous décidons démocratiquement, de partir pour l'ile de Tenerife qui présente un peu plus de verdure et qui nous permettra d'obtenir une autorisation de sortie de l'espace Schengen soit disante obligatoire pour l'entrée au Cap-vert.
Vaste blague confirmée par le marinero du port de San miguel... Nous nous retrouvons donc dans une marina "tankée" dans un resort hotelier oû le prix indécent des pâtes à la carbonara et la vue imprenable sur le golf nous donne plus envie de fuir que de louer une voiture et visiter les beautés (bien) cachées de cette île.
Batteries rechargées et réservoirs remplis nous mettons le cap toujours plus à l'ouest sur l'île de la Gomera. Les mouillages envisagés, sont abandonnés car le temps ne le permet pas et les amarres se serrent sur les bites du port de San Sebastian.
Le lendemain ,Manu, éternel lève tôt, maniaque des mietes de pains et Sophie l'amarinée (enfin!) ,échouent dans leur tentatives de trouver une voiture disponible pour aller à la découverte de cette ile ou il y a des....arbres! Mais c'est sans compter sur les ressources intarissables de notre capitaine, qui use de son charme auvergnat et d'arguments de troisième age sur la délicieuse Margarita de l'office du port. Qui après quelques coups de téléphone nous trouve notre "coche"(NDLR:"voiture" en espagnol).
L'ile offre de multiples facettes, par sa diversité de paysages ses miradors Manriquiens (il est partout) et surtout sa gastronomie locale. Il est important a ce point du récit de conter ce repas qui parmi tant d'autres se démarque.
Ainsi, il était une fois cinq franchouillards en évasion motorisée, à la rencontre de la campagne Gomerienne. C'est avec une douce caresse circulaire sur leurs ventres, que la faim se manifestât. Les poussant à s’arrêter au restaurant recommandé par notre chère Margarita. La basse température de cet endroit chatouillât leurs corps recouverts de tongs-shorts-teeshirt. Les précipitant à commander du vin et leurs plats pour "se réchauffer". C'est donc à l'arrivée des demis-lapins et de la parillada( melanges de plusieurs pieces de viandes -> pour 2pers), que les visages s’échangèrent des regards emplis de stupeur.
La quantité impressionnante de protéines animales engouffrées fut gargantuesque et c'est sans regrets que les frites et autres pommes de terres-vapeur furent un peu délaissées.
Ce n'est que durant le café de fin de repas que nos compères observeront les autres tables et comprendront que les restes pouvaient être emportés. C'est donc l'estomac fier d'avoir terminé son assiette que nous quittèrent (alourdis)cet endroit pour reprendre notre itinéraire touristique.
les paysages se succèdent et le coucher de soleil sur les falaises couleurs ocres et la plage de sable noir nous ravis.
Une fois rentrés à bord, le sommeil nous emporte et nous permet de se reveiller le lendemain prêt à partir en direction de l'ile de Hierro oû nos amis d'Abalone et d'Embelie V sont stationnés depuis quelques jours.
La traversée ce jours là est agrémentée d'une mer d'huile et des vrombissement du moteurs. Seule la dernière heure de navigation ventée nous permettra de sauver les honneurs . Les retrouvailles au port de la Restingua autour d'un apéro' sur Embelie V nous rejouissent.
Le lendemain après le départ d'Embelie V et quelques bricolages sur le bateau, chacun part à la découverte l'ile. Promenade-restaurant pour certains, promenades -baignades-snorkelling pour d'autres . Abalone s'en va le soir vers l'île de Sal au cap-vert et nous profitons d'une journée supplémentaire pour visiter cette ile charmante , qui vaut le détours . Aussi bien pour la plongée, les paysages que pour les gens d'une grande gentillesse .
Manu, Jerome et Sophie on fait l’expérience de l'amabilitée des "Hierrossiens". En effet en une fraiche après midi de novembre, ils decident de partir à la recherche de l'arbre sacrée a 1500m d'altitude. Se n'est sans compter que l'on est dimanche, qu'il fait un froid de canard et que nos 3 compères sont en short, tong, tee-shirt pour certains...
Après 3,5 km de marche dans la brume, arrivée sur ce magnifique arbre sacrée qui récolte l'humidité qui est stockée dans de grandes cavités autour de lui. Une merveille de la nature.
De là se pose le problème du retour... nous somme a plus de 20 km du bateau, la nuit s'approche!!! Pas de souci on lève les pouces! Il nous faudra tout de même plus d'1H30 pour rejoindre le bateau, en effet un dimanche soir les voitures sont assez rare, surtout dans la brume et le froid.
Il est à noter que cette ile a subit une eruption volcanique sous marine, à 2 km de ses cotes. faisant emerger pendant quelques semaines un nouveau bout de terre qui s'ecroula finalement . A l'heure actuelle, il se trouve toujour un massif volcanique a juste 90m de profondeur, qui témoigne des changements continuels des paysages dans ces zones actives.
Nous partons ravitaillés et en forme pour notre traversée jusqu'au Cap-vert.
Les photos seront rajoutées au cap vert, nous partons dans quelques minutes, plus de batteries a l’ordinateur... see you later!
Oiseaux à l'attaque de la foufoune à Jéjé |
La Gomera |
La Gomera |
Globicéphales |
La gomera |
Snorkeling à El Hierro avec Abalone |
El Hierro |
El Hierro |
Equipage à la Gomera |
Banc de Barraccouda |
Arbre saint Garroé à El hierro |
vous pouvez dorénavant suivre notre position sur:
http://www.medhermione.fr/journal_305.htm
Nous donnons notre position a 12h UTC (13h en France)
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